1. Un appel pour une prise de conscience
L’ancien défenseur de l’équipe de France, Raphaël Varane a révélé dans une interview au journal L’Equipe, avoir joué plusieurs matchs sous le coup d’une commotion cérébrale. Conscient des risques qu’elles font courir aux sportifs, il appel à une prise de conscience.
2. L’interview
« Si tu as mal à la jambe et que tu boites, tout le monde le voit. Mais là, ça fait tout de suite faible de dire qu’on est fatigué, qu’on a des migraines ou de la fatigue oculaire. Ça s’apparente souvent à des excuses ou au fait de ne pas être prêt à relever le défi. », Raphaël Varane, dans le journal l’Equipe, le 2 avril 2024.
3. C’est quoi, une commotion ?
C’est un choc sur la tête ou un mouvement violent qui provoque la commotion cérébrale. Elle peut, ou pas, s’accompagner de perte de connaissance. Même si la personne n’est que « sonnée » et reprend rapidement ses activités, le choc peut provoquer de petites lésions cérébrales qui, les unes après les autres, peuvent avoir des conséquences graves.
4. Protocole prévention
Au rugby, un « Protocole commotion » est en place en juillet 2022, à la suite de plusieurs décès de joueurs. S’il présente un risque de commotion, le joueur est examiné pendant 12 minutes à l’écart du terrain. Seul un avis médical favorable lui permet de reprendre la partie. Il subit un nouvel examen trois heures après le match et encore une fois après deux nuits de repos. Si il y a bien commotion, il est absent des terrains pendant au moins 12 jours.
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5. Protéger les jeunes
Un des enjeux, c’est de protéger les jeunes joueurs. Dans le rugby, pas de plaquages avant l’âge de 12 ans. Raphaël Varane appelle à une évolution des mentalités, en particulier dans la formation des jeunes joueurs. En Grande-Bretagne, on interdit aussi le jeu de tête en compétition avant l’âge de 12 ans.
