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Maïwenn Le Roux

La Tourangelle vient de décrocher l’Oscar des Jeunes Fleuristes. Une belle récompense pour cette passionnée, qui aime la créativité et l’originalité qu’elle peut mettre dans son métier.
FRITZ_56_PORTRAIT-Maïwenn Le Roux
Portrait, Tours

En papotant avec Maïwenn Le Roux, on se rend compte qu’on n’y connaît pas grand-chose en créations florales, ou fleuristerie comme disent les pros. « Épaulière », « bijoux » : derrière ces mots glissés dans la conversation, on s’aperçoit qu’on peut faire des tonnes de choses avec des fleurs ! Une décoration qu’on met sur l’épaule de la mariée ou du marié (la fameuse épaulière, des décors à mettre sur les chaussures, ou en collier, en couronne… On n’y aurait jamais pensé !

Fleuriste : une passion d’enfance

Chez Maïwenn Le Roux, l’amour des fleurs remonte loin. « J’étais une enfant un peu hyperactive, et le seul endroit qui m’apaisait, qui me calmait, c’était les boutiques de fleurs. Les odeurs, l’ambiance calme, les couleurs… À six ans, j’ai dit à mes parents que plus tard, je serai fleuriste ! ».

Et à vingt-quatre ans tout juste, non seulement Maïwenn a réalisé son rêve, mais elle vient d’être récompensée de l’Oscar des Jeunes Fleuristes, le 1er prix d’un concours de la fédération française des artisans fleuristes. La classe !

Le bac avant les fleurs

Voyons si tu es fort en maths : entre ses six ans et ses vingt-quatre ans, il s’est passé combien d’années ? Dix-huit ! Mais si on te dit que ça ne fait que six ans que Maïwenn travaille dans les fleurs, ça va te faire bugger ! Voici l’explication : « j’ai d’abord voulu avoir un baccalauréat, avant de me spécialiser dans les fleurs. Comme je faisais de la danse depuis l’âge de six ans, j’ai réussi à intégrer le Conservatoire de Tours en horaires aménagés pour mes années de lycée. J’avais cours le matin, et danse l’après-midi, c’était super ! Et c’est après la Terminale que j’ai fait des études pour être fleuriste ».

Maïwenn s’est formée assez rapidement, avec un CAP (un apprentissage, où on apprend la théorie, on suit des ateliers pratiques, et on travaille chez un fleuriste en même temps). 200 végétaux à connaître sur le bout des doigts, plein de techniques d’assemblages de fleurs coupées, cours de vente aussi, car un fleuriste doit savoir faire des bouquets mais gérer sa boutique… Sacré défi !

Passionnée par l’aspect créatif du métier de fleuriste, Maïwenn a décidé il y a deux ans de devenir formatrice à l’école JLA de Fondettes, pour transmettre sa passion, et aider les futurs fleuristes à s’exprimer avec les fleurs. Tout un art !


Par Émilie Mendonça © FRITZ n°56

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