En 2024, elle peignait sur le parvis de la médiathèque de La Riche un immense motif floral de 100m2, rejointe par des adultes, ados et enfants. Pour l’artiste tourangelle Christine Arzel, partager est essentiel car “le travail dans l’atelier est très solitaire”. Son atelier ? Il est dans sa maison, à Tours Nord, où elle est revenue habiter il y a dix ans après avoir vécu à Paris.
Lorsqu’elle travaille avec les enfants selon les projets qui lui sont proposés ou commandés, Christine aime leur laisser de la liberté : “à La Riche, un enfant m’a dit qu’il avait peur de tout gâcher en ajoutant son dessin car il pourrait être raté. Je lui ai dit que ce n’était pas grave, et qu’au pire on apprenait lorsqu’on ratait quelque chose.”
L’artiste tourangelle a elle-même a beaucoup évolué dans sa manière de peindre : il y a une trentaine d’années, ses oeuvres étaient remplies de plein de choses, alors qu’aujourd’hui elle propose un dessin à l’encre de chine noire, souvent une plante, sur fond blanc et coloré.
Souvenirs d’enfance
Elle qui a toujours aimé observer la nature lorsqu’elle allait rendre visite à ses grands-parents quand elle était enfant, s’inspire des végétaux qui nous entourent pour créer ses tableaux. Petite fille elle avait même entreprise de créer un herbier, un livre dans lequel on glisse des feuilles et fleurs séchées pour créer une collection, un recensement de ces plantes. Mais en tombant sur une grosse couleuvre qu’elle avait pris pour un serpent dangereux, elle a eu la frousse de sa vie et n’avait pas poursuivi l’aventure ! Mais ce qu’elle a gardé, c’est son regard. Le fait de prendre le temps d’observer les détails de la nature autour de nous.
On lui a donc demandé quelle expression pourrait le mieux décrire son travail artistique. Sa réponse : “la capacité à admirer l’environnement et la nature, la beauté qui nous entoure”. Plutôt que de se laisser décourager par les infos souvent négatives qu’on voit aux infos, Christine choisit de regarder le positif. Cela ne veut pas dire qu’elle fait comme si les événements tristes n’existaient pas. C’est juste que cette artiste tourangelle est convaincue qu’en étant capable de trouver la beauté, on peut mieux résister aux coups durs. Elle qui habite en ville va donc très souvent dans les parcs autour de chez elle, en bord de Loire ou à la campagne, pas si loin que ça de Tours Nord. Un bain de nature inspirant pour l’artiste !

Quelle enfant étais-tu ?
MIAM Les chaussons aux pommes
Je n’aimais pas les bonbons, trop sucrés, je préferais les chaussons aux pommes. On en achetait pas souvent à la boulangerie mais ils étaient délicieux !
OUPS Aïe !
J’étais assez sage, mais un jour, j’ai désobéi en allant jouer dans un chantier. Mal m’en a pris car je me suis cassé le bras en tombant dans un trou !
20/20 ? Non, cancre !
J’étais assez cancre, ayant du mal à rester assise sur une chaise toute la journée. Trop rêveuse, n’arrivant à écouter que ce qui m’intéressait. Heureusement, j’avais toujours mon livre de lecture sous la table pour ne pas m’ennuyer. Lire beaucoup m’a appris à écrire très bien, ce qui m’a été très utile dans la vie. La lecture permet de vivre plusieurs vies à la fois.
Zik : du classique
J’écoutais de la musique classique, ma première mini-cassette audio que ma mère m’a offerte était Peer Gynt de Grieg (un compositeur norvégien).
Sport : la voile
L’été mon père nous emmenait faire du bateau à voile, et j’en ai fait beaucoup par la suite : planche à voile, catamaran…