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Camille Lableisz, au plus près des animaux

De retour dans sa famille pour les fêtes de Noël, Camille Lableisz nous a accordé une interview avant de repartir vers de nouvelles aventures auprès des animaux.
Camille Lableisz a beaucoup voyagé par passion pour les animaux.
Portrait, Animaux, Environnement, Tours

« Travailler dans des centres de soin et de réhabilitation, c’est être en contact avec les animaux, mais avec peu d’interactions avec  eux : le but est qu’ils puissent retourner vivre dans la nature, donc il ne faut pas leur donner l’habitude du contact avec l’être humain, sinon ils sont condamnés à vivre en captivité ». Et à vingt-cinq ans, Camille Lableisz sait de quoi elle parle. Depuis toute petite, elle s’intéresse à la nature, que ce soit les insectes du jardin de ses parents, ou ceux des zoos de notre région, à Beauval, La Flèche ou Doué-la-Fontaine.

Et comme cet amour de la nature et des animaux ne l’a jamais quittée, elle en a fait son métier ! Etudes de biologie puis master sur les primates, et hop ! La voilà partie à l’autre bout du monde pour s’occuper de singes ! « J’ai fait mon premier stage de master en Bolivie. J’avais peur du manque de confort sur place, mais le plus pénible finalement c’était les moustiques ! »

Au milieu de la jungle…

Quant à la jungle, elle est surprenante : « on ne voit pas les animaux sauvages si souvent que ça, car la végétation est dense, donc ils sont cachés. Mais par contre on entend beaucoup de sons, qui montrent qu’on est dans un endroit plein de vie. La jungle n’est jamais silencieuse, même la nuit ».

Pendant ce premier séjour en Amérique Latine, Camille a étudié le comportement d’un groupe de singes capucins, qui devaient être relâchés dans la nature peu de temps après. Cette première expérience l’a ensuite amenée au Costa Rica, au Panama, en Colombie pour travailler ou être bénévole dans des centres de soins auprès d’animaux variés. Des singes, mais aussi des oiseaux ou des animaux marins. Blessés ou victimes du trafic d’animaux sauvages, ces animaux sont accueillis dans ces centres pour être remis sur pieds (ou plutôt sur pattes) avant d’être remis dans leur habitat naturel. Il faut donc les nourrir, leur donner les médicaments ou traitements recommandés par le vétérinaire, et les stimuler à garder ou développer un comportement naturel (apprendre ou réapprendre à chasser et se nourrir dans la nature par exemple).

Et en France !

Revenue en France, Camille Lableisz s’est lancée dans une nouvelle aventure il y a quelques mois, auprès des phoques gris aidés par l’association ACMOM, à l’Océanopolis de Brest. Encore une nouvelle espèce à découvrir, pour cette passionnée qui ne se laisse pas décourager et trouve toujours de nouvelles missions à mener en France ou à l’étranger !

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