Faut-il interdire d’escalader l’Everest ? 

Historique

Il y a tout juste 70 ans, le 29 mai 1953, pour la première fois, un homme parvenait à monter tout en haut de l’Everest, le plus haut sommet du monde, à 8 849 m. C’était un Britannique du nom de Edmund Hillary. Il était accompagné de son sherpa Tenzing Norgay. 

Alpinistes amateurs

Depuis cet exploit, au fil des années, de plus en plus d’alpinistes ont eu envie de tenter l’ascension. Au début, ils étaient quelques-uns chaque année, mais aujourd’hui, c’est plus de 1 000 par an ! Et ce ne sont pas tous des grands spécialistes de la montagne… 

Danger

Le chemin vers le sommet est de mieux en mieux balisé et les équipements sont de plus en plus performants. Cela rend l’ascension moins difficile et surtout moins dangereuse. Mais, tous les ans, des personnes trouvent la mort. Et il faut savoir que les corps restent sur place car les ramener en bas serait trop risqué. Du coup, quand on monte, on voit les cadavres de ceux qui sont morts sur le chemin. Glauque et pas très rassurant.

Embouteillages

Comme la montée n’est possible que durant trois ou quatre mois dans l’année (au printemps, en gros), il peut y avoir beaucoup de monde au même moment sur la voie la plus fréquentée. Il existe des photos où on voit les gens à la queue-leu-leu dans la montée vers le sommet. Et il y a beaucoup de déchets sur le chemin car les gens laissent sur place les bouteilles d’oxygène vides, les tentes ou les restes de nourriture. 

Coût

La montée vers le sommet de l’Everest coûte très cher. Il faut payer le matériel, mais aussi les accompagnateurs (sherpas). Il faut aussi payer un droit d’ascension de plusieurs milliers d’euros. l’expédition coûte au moins 60 000 €. Et il faut compter environ deux mois en tout.